Publié dans Sport

Mauvais résultats - Le ministre Moustapha tape du poing sur la table

Publié le jeudi, 24 octobre 2024

Le ministre des Sports malagasy, Moustapha Abdulah Marson, a exprimé son mécontentement face aux mauvais résultats des athlètes lors des récentes compétitions internationales. Il critique sévèrement le favoritisme et le manque de rigueur dans la sélection des athlètes qui représentent Madagascar, et appelle à un changement radical. « Il est temps de cesser de dilapider l’argent de l’Etat sur des athlètes qui ne donnent pas de résultats », a-t-il affirmé, en soulignant que les sélections doivent se baser uniquement sur le mérite.

Il a notamment cité plusieurs disciplines, telles que le football, avec la qualification difficile à la CAN, le rugby féminin qui a subi une lourde défaite contre l’Espagne, le karaté, le taekwondo et le judo dont les résultats ont été décevants lors des compétitions mondiales et africaines. Le ministre insiste sur la nécessité de tirer des leçons de ces expériences pour relancer le sport malgache.

Il a annoncé l’organisation d’un congrès national réunissant tous les acteurs du sport pour discuter des réformes à mettre en place. Parmi les priorités, il mentionne la révision des lois régissant le sport à Madagascar et la formation des athlètes et techniciens.

Le ministre a également évoqué la nécessité de réformer le football malagasy, conformément aux consignes du Président de la République. Il a rappelé les incidents survenus lors du match contre la Gambie, dénonçant une injustice envers l’équipe nationale, et déploré le manque de réaction de la Confédération africaine de football (CAF) à ce sujet.

Dans le cadre de la relance du sport, une coopération avec le Maroc a été conclue. Des entraîneurs, des directeurs techniques, des médecins et des kinésithérapeutes malagasy seront envoyés au Maroc pour des formations au Centre d’Excellence Mohamed VI, financées par le Maroc. Les disciplines concernées sont la pétanque, le football, les échecs, le tennis et le rugby.

Le ministre a aussi encouragé l’organisation de rencontres amicales régionales et a annoncé l’homologation du Stade Barea. Le Maroc a proposé son aide pour construire d’autres stades dans toutes les provinces de Madagascar, d’une capacité de 10 000 places. Une délégation marocaine est attendue pour concrétiser ces projets.

 

Enfin, le ministre Moustapha Abdulah a insisté sur la promotion du football féminin et des jeunes à travers des compétitions régionales, et a annoncé la création d’académies de football pour assurer la relève du sport national.

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
  • Prix « Prince Albert II de Monaco » - La médaille d’argent au journaliste Rivonala Razafison
  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
  • Actu-brèves
  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

A bout portant

AutoDiff